Le Canada, représenté par son Premier ministre, Stephen Harper, et la Chine, représentée par son président, Hu Jintao, ont signé dimanche un accord portant sur la promotion et la protection des investissements étrangers (APIE). Les deux dirigeants se sont rencontrés à l’occasion du Forum de Coopération Economique Asie – Pacifique (APEC).
L’APIE est un engagement bilatéral visant à protéger contre tout arbitraire ou toute discrimination. Ainsi, pour le chef du gouvernement canadien, « cet accord renforcera la protection des canadiens qui investissement en Chine et contribuera à la création d’emplois et à la croissance économique au Canada ». L’APIE s’inscrit vraiment dans la stratégie économique canadienne du moment. Depuis 2006, le pays nord-américain en a conclu avec 12 autres Etats. Les premiers pas vers ce rapprochement avec la Chine ont été marqués en juin 2010. En cette date, M. Harper et M. Jintao s’étaient entretenus au Canada.
Actuellement, le Canada et la Chine entretiennent de très bons rapports. Pour preuve, les investissements canadiens dans l’Empire du Milieu se sont chiffrés à 8,3 milliards de dollars américains à la fin 2011. Sur la même période, les investissements chinois au Canada ont été quelque peu supérieurs, avec un total de 10,7 milliards de dollars américains. Ces statistiques ont paru dans une étude sur les « complémentarités économiques » Canada – Chine publiée le mois dernier. Cette investigation, menée sur deux ans, recommande de « poursuivre l’approfondissement et le raffermissement des liens bilatéraux en matière de commerce et d’investissement (entre le Canada et la Chine) en mettant en œuvre des instruments bilatéraux appropriés ».