Les participants à un symposium organisé à Genève, en marge de la 51ème session du Conseil des Droits de l’Homme (CDH) des Nations Unies, sous le thème central «Violations du droit à la vie : le caractère systématique des exécutions arbitraires commises par le Polisario et la responsabilité du pays hôte » (l’Algérie) ont dressé un tableau macabre des violations massives des droits de l’homme et des atrocités humanitaires commises par le front polisario dans les camps de Tindouf et ailleurs.
«Depuis l’établissement des camps de Tindouf dans le sud-ouest de l’Algérie, les services de sécurité algériens et le front Polisario ont commis des violations massives des droits de l’homme avec toutes les atrocités humanitaires qui l’accompagnent, sur fond de conflit du Sahara» soulignent dans un document, les organisateurs du symposium.
Et les intervenants de relever que «bien que le Polisario ait reconnu que des violations des droits de l’Homme se sont produites dans le passé, il n’a pas fourni de données claires sur les disparitions forcées, les enlèvements, les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, la torture dans les centres de détention, ou encore les peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants».
Le Polisario demeure une organisation qui échappe à tout contrôle «a fait des camps de Tindouf une base arrière pour commanditer des enlèvements, des pillages et des attaques à caractère arbitraire et terroriste, faisant des milliers de victimes non seulement parmi les résidents des camps de Tindouf, mais aussi dans les pays voisins, rappelle la même source.
Dans ce contexte, ajoute le document, «le directoire du Polisario exploite et mobilise femmes et enfants pour exporter la violence et le meurtre en dehors des camps, comme unique manière d’intimider ses détracteurs».
Mais malgré cinq décennies de violations, de traitements inhumains, de torture et d’exécutions arbitraires commis dans un climat d’impunité, les autorités algériennes continuent à refuser «de traiter ou d’examiner tout dossier relatif aux violations commises par le Polisario», déplorent les intervenants au symposium.
Ce symposium a été organisé en présentiel à Genève par Promotion du Développement Économique et Social »PDES-NGO », l’Observatoire International de la Paix, de la Démocratie et des Droits de l’Homme, Genève »IOPDHR-GENEVA », dont la présidente Mme Aicha Duihi, est chargée de la coordination et de la modération lors des travaux du symposium.