ONU : L’Assemblée générale réaffirme l’exclusivité des Nations Unies dans le règlement politique du dossier du Sahara

L’Assemblée Générale des Nations Unies vient d’adopter une résolution déjà adoptée le mois dernier par la 4ème Commission, réitérant son soutien au processus politique mené sous l’égide exclusive de l’ONU pour le règlement du différend régional autour du Sahara marocain, dans le cadre des résolutions adoptées depuis 2007.

Dans sa résolution semblable à celle adoptée le mois dernier par la 4ème Commission, l’Assemblée Générale appelle l’ensemble des parties à coopérer pleinement avec le Secrétaire général de l’ONU et son envoyé personnel pour parvenir à une solution politique à ce différend régional, sur la base des 19 résolutions adoptées par le Conseil de sécurité depuis 2007.

Elle appuie ainsi le processus politique basé sur ces 19 résolutions, en vue de parvenir à une solution «politique juste, durable et mutuellement acceptable» à la question du Sahara marocain et invite toutes les parties à coopérer pleinement avec le Secrétaire général, et les unes avec les autres, afin de parvenir à une «solution politique» à ce différend régional.

Cette résolution, à l’instar des précédentes résolutions adoptées par le Conseil de sécurité, ne cite à aucun moment l’option du «référendum d’autodétermination», définitivement rayée du langage S.G de l’ONU, de son Assemblée générale et du Conseil de sécurité.

Plus encore, cette résolution met à nu les mensonges de l’Algérie et de son pantin “le polisario”, en qualifiant la question du Sahara marocain de “différend” régional entre le Maroc et l’Algérie et aucunement de prétendue question de “décolonisation”.

Par ailleurs, les résolutions 2440, 2468, 2494, 2548, 2602 et 2654 ont consacré le processus de tables-rondes comme seul cadre du processus politique et défini, une fois pour toutes, ses quatre participants, à savoir le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le “polisario”.

En effet, les résolutions 2440, 2468, 2494, 2548, 2602 et 2654 consacrent l’Algérie, au même titre que le Maroc, en tant que partie principale à ce différend régional.

Elles réitèrent aussi la demande pressante et insistante de l’organe exécutif de l’ONU pour l’enregistrement et le recensement des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, et l’exigence que toutes les mesures nécessaires soient prises à cette fin.

 

Francis Shwarz

Francis Shwarz

ancien Senior Consultant spécialisé dans les questions de stratégie économique au sein de la société Boston Consulting Group (BCG), et ancien manager au sein du groupe spécialisé dans les services pétroliers Schlumberger. en savoir plus