Encore une fois, le manque de transparence et de fiabilité du laboratoire canadien Citizen Lab dans le cadre de l’affaire du logiciel espion Pegasus, vient d’éclater au grand jour, grâce au quotidien espagnol El Mundo qui a jeté la lumière sur la complicité du laboratoire de Toronto avec les indépendantistes catalans.
Épinglant le laboratoire canadien, El Mundo se réfère au rapport de José Javier Olivas, professeur à la London School of Economics, qui bat en brèche la prétendue « implication » du gouvernement espagnol dans l’espionnage des indépendantistes catalans.
Sous le titre « la farce du Catalangate et la complicité de Citizen Lab », le journal espagnol rappelle les conclusions de José Javier Olivas selon lesquelles le mouvement séparatiste catalan avait brandi le rapport de Citizen Lab pour faire pression sur le cabinet de Pedro Sanchez.
La manœuvre des indépendantistes catalans était destinée à instrumentaliser la commission du Parlement européen chargée d’enquêter sur l’utilisation de Pegasus, avec l’espoir d’obtenir l’annulation des procès de plusieurs de leurs camarades.
Il s’agit de 12 indépendantistes catalans, qui ont été condamnés à des peines de prison allant de 9 à 13 ans, pour « sédition ».
« De nombreux universitaires ont demandé à Citizen Lab de fournir des informations sur ses recherches, mais le laboratoire canadien a refusé », a souligné José Javier Olivas, accablant davantage le laboratoire de Toronto pour son manque de fiabilité et de crédibilité.