TotalEnergies a définitivement abandonné le projet de construction d’une usine de polypropylène à Arzew, près d’Oran, en Algérie, au profit du site pétrochimique de Jubail, en Arabie saoudite, à cause notamment de la lenteur et de l’impéritie du gouvernement algérien.
Le groupe pétrolier français était pourtant sur le projet Arzew depuis cinq ans. TotalEnergies détenait 49 % du projet aux côtés de la société d’Etat algérienne Sonatrach.
Le désengagement du groupe pétrolier français avait été décidé en 2022, mais pour des raisons politiques et des convenances diplomatiques, TotalEnergies est resté discret sur son retrait du projet Arzew dans le contexte de la visite du président français Emmanuel Macron en Algérie à cette date.
Il aura fallu attendre la signature, le 15 décembre 2022, d’un accord pour la construction par TotalEnergies d’une usine de polypropylène à Jubail, en Arabie saoudite, pour sceller l’abandon définitif du projet algérien.
Outre les atermoiements des autorités algériennes, le groupe pétrolier français a tourné le dos au projet Arzew, jugé moins rentable que celui du gigantesque complexe pétrochimique de Jubail, où TotalEnergies et le géant pétrolier saoudien Aramco ont annoncé un investissement de 11 milliards de dollars.