Le ministre béninois de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Alassane Seidou a assuré hier jeudi, que l’exécutif du Bénin, en collaboration avec des organisations humanitaires, «poursuit ses efforts pour assister les populations réfugiées fuyant les violences terroristes dans les pays voisins».

Alassane Seidou a donné ces assurances à l’occasion de la célébration en différé, ce jeudi 6 novembre, de la Journée mondiale de l’aide humanitaire à Cotonou, la capitale du Bénin.

Selon des indications gouvernementales, ces réfugiés, installés principalement dans le Nord du Bénin, «bénéficient d’un appui multiforme comprenant la délivrance de documents administratifs, l’intégration scolaire des enfants, ainsi qu’un soutien en matière de santé, de sécurité alimentaire et de protection sociale».

Au nom de l’Etat béninois, Alassane Seidou a salué «l’appui crucial des partenaires humanitaires nationaux et internationaux, qui apportent des ressources, des compétences et un appui technique à travers des dons, des transferts monétaires et une assistance psychosociale» à ces réfugiés fuyant la violence dans leurs pays d’origine.

Selon des statistiques officielles, en février 2025, le pays d’Afrique occidentale abritait «près de 25.000 réfugiés et demandeurs d’asile, dont plus de 20.000 enregistrés, ainsi qu’environ 9.000 déplacés internes», principalement dans les Départements de l’Atacora et de l’Alibori.

Le Bénin est touché par le phénomène du terrorisme depuis fin 2021 avec de récurrentes attaques terroristes en provenance du Sud du Burkina Faso, une zone touchée par l’anomie, selon des accusations récurrentes du pouvoir central béninois.