Tout en présentant ses résultats portant sur l’année dernière, Séchilienne Sidec, l’entreprise française spécialisée dans la production d’énergie à partir de la biomasse agricole, a dévoilé ses projets pour le Brésil.
En 2012, Séchilienne Sidec, qui est très présent dans les départements d’outre-mer et à l’île Maurice, avait opté de se focaliser sur la production par combustion hybride de charbon et de biomasse. Celle-ci était essentiellement constituée de bagasse, résidu fibreux issu du traitement de la canne à sucre. C’est ce qui a avantagé la puissance émergente sud-américaine sur ce dossier : « le Brésil, premier producteur mondial de canne à sucre, répond à tous les critères de développement du groupe à l’international », a déclaré Séchilienne Sidec par voie de communiqué. Aussi, le groupe tricolore s’est-il donné 3 ans pour y mener des projets de cogénération. Ce, bien entendu en étroite collaboration avec des industriels de la filière sucrière. Cette nouvelle orientation a quelque peu influé sur la politique financière de Séchilienne Sidec : l’entreprise entend revenir « à son modèle autofinancé d’investissement d’environ 100 millions d’euros (125 millions de dollars américains) en moyenne et par an », a-t-elle précisé. Dans ce modèle, les dépenses seront prioritairement destinées aux projets brésiliens, à ceux du d’outre-mer et, enfin, à la bio-méthanisation.
Quant à ces résultats, Séchilienne Sidec n’a pas à rougir : l’année dernière, cette société a réalisé 33,5 millions d’euros (41,8 millions de dollars américains) de résultat net part du groupe, soit un bond de 4 % par rapport à 2011. En même temps, Séchilienne Sidec a augmenté son Ebitda de 15 %, ce qui équivaut à 127 millions d’euros (160 millions de dollars américains) hors fiscalité outre-mer. Pour finir, son chiffre d’affaires s’est élevé à 383 millions d’euros (478 millions de dollars américains) ; là encore une hausse de 6 %.