La banque centrale d’Afrique du Sud a revu à la hausse mercredi sa prévision de croissance pour l’année en cours. Par contre, la prévision de croissance pour 2014 a été diminuée.
2,7 %, tel est le nouveau taux de croissance économique attendu pour 2013. En janvier dernier, la gouverneure de la première institution financière sud-africaine, Gill Marcus, avait annoncé 2,6 % de prévision de croissance pour cette année. Mais, depuis, cela a évolué de 0,1 %. Toutefois, la patronne de la banque centrale sud-africaine a prévenu que « les risques … restent pour une nouvelle révision à la baisse ». Malgré tout, elle a estimé que « la croissance devrait se poursuivre à un rythme modéré en 2013 ». Ce, se basant, au niveau international, sur les bonnes perspectives du côté de l’Asie. De même, à l’échelle locale, Mme Marcus s’est réjouie du redémarrage du secteur minier sud-africain, qui a été amplement perturbé par des grèves incessantes en 2012. Néanmoins, pour la gouverneure, les mines demeurent toujours « sous pression » du fait d’un climat social volatil.
Ces derniers mois, la banque centrale sud-africaine a souvent modifié la prévision de croissance économique pour 2013 : en novembre dernier, elle est passée de 3,4 % à 2,9 % avant de perdre 0,3 % deux mois plus tard. Cette fois-ci au moins, elle remonte quelque peu. A l’opposé, la prévision de croissance pour 2014 a été diminuée. Fixée à 3,8 % en janvier, Mme Marcus table aujourd’hui sur 3,7 %. C’est tout de même mieux que la prévision de novembre dernier, à savoir 3,6 %. En conclusion, Mme Marcus a souligné que toutes ces prévisions restent menacées par les conflits sociaux tenaces dans le secteur des mines. Ceux-ci ont un impact négatif sur « les recettes d’exportation, l’emploi et les perceptions des investisseurs sur l’Afrique du Sud ».