A l’occasion de la présentation de ses vœux de la nouvelle année, le ministre indien du Commerce Anand Sharma a annoncé la volonté du gouvernement de redoubler d’efforts pour attirer encore plus d’investisseurs étrangers.
Dans le cadre de son programme de libéralisation des règles de l’investissement, le gouvernement indien a déjà assoupli les règles sur l’investissement étranger, notamment dans les secteurs de l’aéronautique civile, de la distribution, des télécommunications, de la Défense et du raffinage. Les autorités devraient poursuivre dans leur élan dans les semaines qui vont suivre.
Le régulateur chargé des investissements étrangers, a donné en début de semaine son accord aux projets des groupes britanniques Tesco, actif dans la distribution et Vodafone, dans les télécommunications, dont les investissements cumulés tournent autour de 1.5 milliard de dollars US.
Le gouvernement serait également en train d’envisager de lever l’interdiction pour les étrangers d’investir dans les transports ferroviaires. Après des défaites dans quatre élections régionales, le parti du Congrès, actuellement au pouvoir, fonde beaucoup d’espoirs sur les investissements étrangers pour relancer l’économie. A l’approche de l’échéance des élections cette année, la croissance de l’ordre de 5% par an est à son niveau le plus bas en une décennie avec une inflation galopante.
Mais de nombreux scandales de corruption, font perdre aux politiques la confiance de la population, et découragent les investisseurs déjà rebutés par les lourdeurs bureaucratiques. Entre avril et octobre de l’année dernière, selon les statistiques officielles, le montant des investissements étrangers en Inde a reculé de 15% à 12.6 milliards de dollars.
D’après une étude de la Chambre de commerce indienne, les placements financiers étrangers se sont accrus pour leur part en 2013 à environ 20 milliards de dollars contre 24 milliards en 2012.