Etats-Unis : Maintenir aux plus bas les taux d’intérêts

yellenPour la deuxième fois depuis son accession à la présidence de la Réserve Fédérale Américaine (FED), Janet Yellen s’est exprimée mercredi, devant l’Economic Club de New York. De son avis, l’économie américaine a besoin que les taux d’intérêt demeurent à des niveaux bas pendant longtemps, malgré les avancées constatées sur le marché de l’emploi.Ces derniers temps, les USA ont connu quelques progrès en matière d’emploi. Mais, pour Mme Yellen, c’est loin d’être suffisant. Dans son discours, elle a annoncé un taux de chômage situé entre 5,2 % et 5,6 % « dans un peu plus de deux ans ».
Pour rappel, cet indicateur est de 6,7 % actuellement. A en croire les informations données par Mme Yellen, le Comité monétaire de la FED (FOMC) vise à porter progressivement l’inflation, vers le haut pour la stabiliser finalement à 2 %,Néanmoins, elle estime qu’il est plus probable que l’inflation reste sous les 2 % ne dépassant pas cette limite. A noter que cet indicateur était, en glissement annuel et en données brutes, de 1,5 % en mars. Suivant l’indice PCE utilisé comme référence par la FED, la hausse des prix à la consommation est de 0,9 % sur le même mois.
La présidente de la FED a également fait allusion aux taux d’intérêt sur les fonds fédéraux. Normalement, ceux-ci devaient être revus à la hausse vu que des liquidités viennent d’être injectées sur les marchés dans l’objectif de stimuler la reprise. Mais, Mme Yellen n’a pas donné de précisions à ce sujet,alors que dans l’une de ces précédentes sorties médiatiques, elle avait prévu que cette hausse interviendrait probablement six mois après la fin des achats d’actifs de la FED, soit en octobre ou décembre prochains.
Mercredi, Mme Yellen a plutôt martelé sur le fait que l’économie américaine a besoin de taux d’intérêt bas. Elle a expliqué sa position du fait des « effets persistants de la crise financière » de 2008 et de « la possibilité que la capacité productive de l’économie croisse plus lentement, au moins pour un temps, qu’elle n’en était capable avant la crise ». A noter que ces taux d’intérêt sont actuellement proches de zéro.

Andreï Touabovitch

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *