Selon l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE), « l’indicateur composite avancé » de l’Allemagne ne fait que chuter depuis quelques mois. Cette organisation établit cet indicateur pour prévenir les changements de conjoncture au moins six mois avant.
L’OCDE estime que la croissance de l’Allemagne connaît une « inflexion négative ». Chargée des études économiques elle publie chaque mois un « indicateur composite avancé », sur base duquel cette remarque a été adressée à la première économie de la zone euro. Pour le mois de juin, cet indicateur correspondait à 100,2 points pour cet Etat, soit un recul de 0,23 % en rythme mensuel. D’ailleurs, sur les quatre mois précédents, il n’avait fait que baisser de 0,19%, 0,14 %, 0,09 % et 0,03 % respectivement en mai, avril, mars et février derniers.
Au-delà de l’Allemagne, le même indicateur s’est avéré plus important sur l’ensemble de la zone euro, équivalant à 101,0 points en juin. Toutefois, l’OCDE a précisé qu’il a chuté sur les deux derniers mois, soient de 0,04 % en juin et de 0,02 % en mai. Le deuxième trimestre de la zone euro s’est avéré plus faible que ne le prévoyaient les estimations. Pour preuve, l’Italie a même replongé dans la récession. Le PIB de la zone euro devrait être publié jeudi prochain, en parallèle avec celui de l’Allemagne et de la France, qui sont les deux principales économies de la région.
En dehors de l’Europe, l’OCDE a constaté un infléchissement de la croissance au Japon. Par contre, celle des USA se caractérise par sa stabilité. Pour ce qui est des puissances émergentes, l’OCDE a conclu en une inflexion positive de la croissance en Inde alors que le Brésil reste confronté à une croissance inférieure à sa tendance à long terme.