Le Koweït a pris la défense mercredi de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), en décidant de maintenir son niveau de production, actuellement sous le feu des critiques.
Faisant partie des membres de l’OPEP, il a estimé que la position de ce cartel se justifie. D’autres producteurs augmentent leur rendement alors qu’ils mettent la pression sur l’OPEP de sorte qu’il diminue le sien, a fait prévaloir, comme argument, le ministre koweitien du Pétrole, Ali al-Omair, devant le Parlement. Ce qui est « inadmissible », selon ses propos, ajoutant que « nous devons préserver notre part de marché et continuer avec le niveau de production qui couvre nos besoins ».
Dans le même ordre d’idées, il a indiqué que l’excédent de production pétrolière sur le marché international atteint 1,8 million de barils au quotidien. Et, dans un contexte de ralentissement de l’économie mondiale, il n’est pas nécessaire de « couper la production », pense-t-il. « Nous n’allons pas sacrifier nos intérêts pour un réajustement des prix sur le marché », a-t-il tranché, affirmant que « l’OPEP cherche à conjuguer ses efforts avec les Etats non membres de cette organisation en matière de l’offre et des prix ».
L’OPEP a décidé de garder son plafond de production à 30 millions de barils/ jour. Ce seuil a entraîné la chute des cours du brut, qui ont atteint leur niveau le plus sur les cinq dernières années.Mercredi, une série d’achats effectués avant la publication des dernières données hebdomadaires sur les réserves pétrolières aux USA a entraîné une hausse des cours en Asie.