A l’instar d’autres pays dans le monde, la Thaïlande a décidé d’interdire une partie des prestations de service d’Uber, la multinationale américaine spécialisée dans le développement et l’opération d’applications mobiles de mise en contact avec divers services de transport. Ce qui en compromet le développement au niveau international.
Teerapong Rodpraert, responsable du département thaïlandais des Transports terrestres, s’est exprimé mercredi à ce sujet : « Nous n’interdisons pas l’utilisation de l’application Uber, mais nous interdisons les véhicules à plaque noire car c’est illégal », a-t-il déclaré. Dans ce pays, les plaques vertes sont utilisées pour l’identification des chauffeurs enregistrés auprès des autorités et les plaques noires, pour celle des conducteurs privés.
Mardi dernier, M. Rodpraert avait expliqué aux représentants d’Uber les raisons de sécurité des passagers, pour justifier la décision de l’Etat thaïlandais, indiquant que le département qu’il chapeaute « vérifie le casier judiciaire des chauffeurs de taxi officiels ».Malgré cette interdiction partielle, l’application d’Uber reste encore opérationnelle pour les deux types de plaques. De son côté, la multinationale a réagi par voie de communiqué en disant « respecter » les décisions prises par le gouvernement et qu’elle entend poursuivre les discussions à ce propos.
Pour information, Uber touche une commission sur les prix des courses réalisées grâce à ses applications. Cette entreprise, qui a entamé ses activités en 2009, est confrontée aux critiques des taxis traditionnels dans plusieurs villes du monde. Celles-ci ont carrément abouti, dans certains cas à l’instar de New Delhi (Inde) et Portland (USA), à la suspension de l’ensemble de ses activités. Actuellement, Uber est valorisée à hauteur de plus de 40 milliards de dollars.