Alors que le Premier ministre chinois entamait sa visite officielle en Arabie saoudite, l’agence de presse officielle saoudienne (SPA) a indiqué que le groupe énergétique chinois Sinopec et le groupe pétrolier public saoudien Aramco ont conclu un accord portant sur le développement d’une raffinerie qui sera capable de traiter 400 000 barils par jour sur le territoire saoudien.
Interrogé sur les dispositions de cet accord, le président d’Aramco, Khalid al-Falih, a précisé que dans ce projet, dont les premiers travaux commenceront en 2014, Aramco détiendra 62,5% de l’exploitation, ajoutant aussi que cet accord reflète la place de plus en plus grandissante de la Chine dans les infrastructures saoudienne. Il s’agit d’un partenariat stratégique dans l’industrie du raffinage entre la Chine, grand consommateur d’énergie, et l’Arabie saoudite, un des plus grands producteurs mondiaux d’énergie. Cet accord intervient dans le cadre du développement des échanges et de l’approfondissement d’un partenariat énergétique, basé sur le commerce de pétrole brut et de gaz naturel, prônés par les deux pays. Hormis le domaine de l’énergie, la Chine a aussi manifesté son désir de renforcer la coopération sino-saoudienne dans le secteur des investissements et s’est engagé à inciter les entreprises chinoises à participer aux projets de constructions d’infrastructures en Arabie saoudite.
La signature de cet accord d’exploitation entre Sinopec et Aramco, laisse présager de belles perspectives d’avenir dans le partenariat sino-saoudien. La Chine est à la fois le premier client du pétrole saoudien et un des principaux partenaires de l’Arabie saoudite dans le secteur de l’industrie pétrochimique.