Mardi à New York, Donald Trump a annoncé sa candidature à la présidence des USA. Tout en critiquant sévèrement la classe politique, ce milliardaire s’est engagé à rendre à ce pays sa grandeur.
C’est depuis sa Trump Tower, située sur la 5è avenue de New York, que le milliardaire homonyme a déclaré se lancer dans la course à la Maison blanche : « je suis officiellement candidat à la présidence des Etats-Unis, et nous allons rendre à notre pays sa grandeur », a-t-il précisé lors d’un meeting. Dans la foulée, cet homme de 69 ans au franc-parler légendaire a estimé que les autorités américaines étaient toutes « stupides » et « contrôlées par les lobbies et les intérêts spéciaux ». M. Trump a, par ailleurs, estimé que « les Etats-Unis sont devenus un dépotoir pour les problèmes de tout le monde » et que « le rêve américain est mort ». Et de promettre : « si je suis élu, il reviendra plus fort et meilleur qu’avant, et nous rendrons aux Etats-Unis leur grandeur ».
Avant la présidentielle de 2016, Donald Trump a d’ores et déjà eu à nourrir des ambitions similaires, en 1988, 2000, 2004 et 2012, avant de faire machine arrière. A ce propos, il avait fini par apporter son soutien à Mitt Romney lors de la dernière élection. D’ailleurs, ce magnat de l’immobilier se considère républicain. Aussi s’est-il engagé, en cas d’élection à la présidence américaine, à ériger un mur le long de la frontière avec le Mexique, qui devrait en payer la construction, rapatrier les postes « de Chine, du Mexique, du Japon et d’ailleurs », tenir tête à l’organisation de l’Etat Islamique (EI), refondre les forces armées américaines, défendre l’autorisation du port d’arme, …