Hier mardi, les sénateurs démocrates Bob Casey et Chris Coons ont annoncé publiquement leur soutien à l’accord nucléaire iranien. Les partisans de ce dernier sont désormais au nombre de 33 alors que 34 voix sont nécessaires pour faire respecter le droit de véto du président Barack Obama.
Le débat sur le dossier iranien doit reprendre le 8 septembre prochain au Capitole. Et les évènements s’enchaînent de la meilleure façon possible pour les partisans de l’accord, d’autant plus que les sénateurs Bob Casey et Chris Coons qui ont annoncé qu’ils voteraient en faveur de l’accord conclu le 14 juillet étaient réputés être des « faucons » sur la question iranienne. Au total, 33 sénateurs, 31 démocrates et deux indépendants, soutiennent désormais le compromis vivement combattu par les républicains, majoritaires au Congrès, mais aussi par certains démocrates. Le Congrès doit se prononcer d’ici le 17 septembre sur l’accord sur le nucléaire iranien qu’il examine actuellement. Logiquement, le Congrès devrait voter contre l’accord mais le président américain a déjà fait savoir qu’il opposerait son véto à ce vote négatif. Il lui faudra alors le soutien de 34 des 100 sénateurs ou de 146 des 435 représentants pour que le Congrès ne puisse pas réunir la majorité des deux tiers requise pour passer outre.
Si cet accord est entériné, il est fort probable que les Etats-Unis offrent de nombreuses garanties de sécurité supplémentaires à Israël telles qu’une augmentation de l’assistance militaire à l’Etat hébreu pour la prochaine décennie. Malgré les auspices favorables sous lesquels se présente l’examen de l’accord au Congrès américain, l’Iran est inquiet des répercussions négatives de la campagne des adversaires de l’accord. Beaucoup d’Iraniens se demandent également si les futurs dirigeants américains tiendront les engagements pris par Barack Obama tant les critiques des candidats républicains à la présidentielle aux Etats-Unis sont vives.