Les menaces de sanctions contre l’Iran se multiplient après les essais de tirs de missiles balistiques effectués la semaine dernière par la République islamique.
Le chef de la diplomatie française, Jean-Marc Ayrault a prévenu que, si nécessaire, des sanctions seront prises contre l’Iran.
Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a renchéri en ajoutant que ces tirs de missile iraniens effectués « en violation » des résolutions de l’Organisation des Nations unies faisaient partie des activités susceptibles de sanctions. Les Etats-Unis ont annoncé vendredi, avoir sollicité des consultations du Conseil de sécurité de l’ONU pour débattre ce lundi, du programme de missiles balistiques iranien.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu a demandé samedi, au ministère des Affaires étrangères de demander aux cinq membres permanents du Conseil de sécurité et l’Allemagne, pays qui ont négocié avec Téhéran l’accord conclu en juillet sur le programme nucléaire iranien, « de prendre des mesures punitives immédiates » contre Téhéran. Les services du Premier ministre israélien dénoncent « les transgressions iraniennes flagrantes et répétées » des accords sur les missiles balistiques.
En début de semaine passée, l’Iran a procédé à des essais de missiles balistiques. Des roquettes de portées entre 300 et 2 000 kilomètres ont ainsi été testées. Plus inquiétant encore, un des missiles tirés portait, selon Farsnews, la mention en hébreu « Israël doit être rayé de la carte ». Or, aux termes de la résolution 2231 de l’ONU, qui entérine l’accord nucléaire conclu en juillet 2015 entre les grandes puissances et Téhéran, l’Iran est toujours tenu de s’abstenir de lancer des missiles balistiques pouvant être équipés d’ogives nucléaires. Mais l’Iran, qui a toujours nié chercher à se doter de l’arme nucléaire, a affirmé que ses missiles ne sont pas conçus pour emporter une bombe atomique.