Le constructeur automobile américain General Motors (GM) compte supprimer plus de 2.000 postes dans ses usines du nord des Etats-Unis, a annoncé mercredi le groupe au lendemain de la victoire à la présidentielle américaine du républicain Donald Trump.
Durant sa campagne, Trump avait critiqué les compressions de personnel dans l’industrie automobile engendrées, selon lui, par les divers accords de libre-échange conclus par les Etats-Unis avec des pays tiers.
General Motors entend supprimer 839 emplois dans son usine de Lansing Grand River dans le Michigan et 1.245 autres dans celle de Lordstown dans l’Ohio.
En janvier dernier, le géant américain de l’automobile avait supprimé une équipe de production suite au ralentissement des ventes de certains modèles de voitures, abandonnés en faveur des 4×4 de ville «SUV».
En parallèle, General Motors a annoncé 916 millions de dollars d’investissements dans trois sites, en l’occurrence Bedford dans l’Indiana, Toledo dans l’Ohio et Lansing Grand River. Ce qui permettra de maintenir environ 800 postes dans le staff du groupe.
Lors de sa campagne électorale, Donald Trump a visité « Motor Town » à Detroit, où il a critiqué les aides dont a bénéficié l’industrie automobile et fustigé les délocalisations.
Récemment, le nouveau locataire de la Maison Blanche a estimé que, «sans l’aide de l’Etat, l’industrie automobile serait dans la même situation aujourd’hui».
En effet, divers groupes industriels américains et plusieurs de leurs fournisseurs ont consenti des investissements de l’ordre de milliards de dollars en jouissant des traités commerciaux signés avec le Mexique, la Chine et d’autres Etats.
Pour ce qui est de General Motors, il a annoncé en 2014 un investissement de 5 milliards de dollars au Mexique sur une période de 4 ans visant à y créer 5.600 emplois, alors que ce pays a été vivement critiqué par Donald Trump qui a annoncé son intention de jeter en dehors des Etats-Unis, des millions de migrants mexicain en situation irrégulière.