La visite de Trump à Pékin couronnée par la signature d’importants accords commerciaux

Le président américain Donald Trump a quitté la Chine ce vendredi matin pour poursuivre sa tournée asiatique au Vietnam, emportant dans ses valises, une série d’accords commerciaux d’une valeur totale de 253 milliard de dollars.

A ces accords commerciaux s’ajoutent 20 contrats déjà signés mercredi pour un montant de neuf milliards de dollars. Ces contrats touchent le secteur pétrolier, le big data, l’acier, l’automobile, ou encore l’aéronautique.

A titre d’exemples, la Chine doit acheter 300 avions au constructeur américain Boeing pour un prix catalogue total de 37 milliards de dollars.

Par ailleurs, trois organismes étatiques chinois, dont le fonds souverain CIC, ont conclu un accord pour exploiter des gisements de gaz naturel liquéfié (GNL) en Alaska, couplé d’un investissement avoisinant les 43 milliards de dollars.

Ce bilan s’explique par l’importance qu’avaient accordé la Chine et les Etats-Unis aux échanges commerciaux dans leurs rencontres bilatérales. Donald Trump était venu en Chine accompagné d’une délégation de près de 40 entrepreneurs.

De son passage dans l’empire du Milieu, l’entourage du président américain attend la création de 12.000 emplois aux Etats-Unis et une réduction du déficit commercial du pays de 10 milliards de dollars chaque année.

Mais ce succès est à relativiser, un bon nombre des contrats annoncés étaient en discussion depuis des mois et n’attendaient plus qu’à être signés et dévoilés. Ensuite, certains de ces contrats ne sont pas contraignants, ce qui signifie qu’ils ne se réaliseront peut-être jamais.

Par ailleurs, aucun progrès n’a été accompli au niveau de l’ouverture du marché chinois aux entreprises étrangères.

Enfin, sur un autre dossier, celui de la Corée du Nord, aucune avancée concrète n’a été non plus réalisée. Les présidents chinois et américain ont reconnu des divergences, mais se sont accordé sur le fait que la situation doit s’apaiser et que cet apaisement ne peut être obtenu que par une coopération globale.

Andreï Touabovitch

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