L’Algérie, pays à risque élevé pour les voyageurs d’après Control Risks

alger-risqueDans la dernière édition de la carte mondiale des pays à risque dressée par le cabinet Control Risks et SOS International, l’Algérie se classe parmi les destinations les plus risquées pour les voyageurs.

En clair, l’Algérie se situe au niveau de danger le plus élevé avec un «risque élevé». A cet égard, le pays maghrébin est au même niveau que l’Irak ou le Pakistan et juste devant la Corée du Nord.

A titre d’information, l’évaluation des dangers dans le cadre de ce classement se base sur trois catégories de critères différentes, à savoir les risques pour les voyageurs, les risques sanitaires et les risques routiers.

Pour le cas de l’Algérie, c’est un pays à risque pour les voyageurs, en raison, entre autres, d’une « instabilité politique périodique, des manifestations violentes et des actes de terrorisme sporadiques».

Les auteurs du rapport affirment que depuis plusieurs mois, des cellules de l’organisation de l’Etat Islamique (EI) sont présentes en Algérie, particulièrement depuis les premiers revers des djihadistes en Libye voisine.

Néanmoins, deux niveaux de risque ont été distingués dans ce classement. Ainsi, les principales villes algériennes à l’instar d’Alger, Constantine, Mostaganem et Oran font partie des zones à «risque moyen».

Par contre, la liste des zones à «risque élevé» comprend les régions septentrionales du pays du fait notamment des «manifestations souvent violentes qui peuvent perturber ou viser des ressortissants étrangers». Dans tous les cas, l’incapacité des autorités judiciaires et sécuritaires est évoquée comme facteur de risque.

Quant au risque sanitaire, l’étude estime que l’accès aux soins médicaux spécialisés et à des médicaments «de qualité» est «limité» en Algérie, tout en évoquant les multiples contrefaçons des produits pharmaceutiques.

S’agissant des routes algériennes, elles constituent un «danger réel» d’après le rapport : il n’y a pas d’application réelle du code de la route et de contrôle efficace des règles de la circulation. En outre, les infrastructures algériennes sont vétustes.

Andreï Touabovitch

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