Cinq Etats américains ont dévoilé mercredi leur intention de contester le nouveau décret anti-immigration paraphé par le chef d’Etat Donald Trump, lequel prévoit d’interdire, pendant une période déterminée, l’accès des ressortissants de six pays musulmans, au territoire américain.
C’est l’Etat de Hawaï qui a initié le premier une procédure judiciaire allant dans ce sens, avant que quatre autres Etats ne lui emboîtent le pas. Les autorités hawaïennes ont jugé que le nouveau décret est anticonstitutionnel. Une audience aura lieu le 15 mars prochain, un jour avant l’entrée en vigueur des dispositions du nouveau texte.
Peu après, certaines sources rapportaient que l’Attorney General (ministre de la Justice) de l’Etat de Washington s’apprêtait à instruire un magistrat fédéral de Seattle de confirmer qu’une injonction antérieure, qui empêchait l’application du premier décret, demeurait en vigueur pour ce qui est de la nouvelle version de ce texte.
Quant à l’Attorney General de l’Etat de New York, il a indiqué sur le réseau social Twitter qu’il se solidariserait à la démarche initiée par l’Etat de Washington.
La nouvelle mouture du décret anti-immigration prévoit d’interdire l’entrée aux Etats-Unis durant 90 jours aux ressortissants d’Iran, de Libye, de Syrie, de Somalie, du Soudan et du Yémen. L’Irak, qui figurait sur la première liste, n’est plus concerné par ce texte. Cette restriction ne porte que sur les nouveaux demandeurs de visas.