Le poids de la crise européenne a fini par rattraper les dragons d’Asie. Les derniers chiffres du FMI sur la croissance asiatique viennent d’être publiés. Selon ce rapport les activités économiques ont connu un ralentissement pour le dernier trimestre de l’année 2011. Aussi les perspectives prévoient une poursuite du ralentissement pour l’année en cours.
Selon les experts de l’institution financière à Washington, cette croissance devrait globalement baisser jusqu’à environ 6% où elle va se stabiliser. Les analystes s’accordent à conclure que ce ralentissement est essentiellement du aux difficultés que traversent la zone euro et l’Amérique du nord. Par ailleurs au regard de la situation économique mondiale une telle croissance reste une performance. En effet les exportations des pays asiatiques vers le monde occidental ont souffert des baisses sensibles au cours du second trimestre 2011. La chine, l’Inde et le Japon en ont été les premières victimes. D’autre part diverses autres raison ont renforcé ce ralentissement économique. Il s’agit principalement de la catastrophe de Fukushima pour le japon, des inondations pour la Thaïlande et de la flambée des cours de pétrole pour l’ensemble de la région.
Pour les exercices financiers pour 2102 et 2013, l’institution financière reste optimiste. Les banques asiatiques n’ont pas été particulièrement contaminées par les perturbations de la zone euro et gardent une santé financière conséquente. Les économistes asiatiques tablent désormais sur le marché de consommation interne, celle-ci semble présenter une croissance progressive depuis quelques années. Avec l’émergence des nouvelles classes moyennes en chine et en inde, les industries asiatiques ne s’alarment pas.