Le Roi du Mohammed VI s’est rendu samedi à Brazzaville, où il assiste dimanche 29 avril, au premier sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Commission du climat et du Fonds bleu du Bassin du Congo.
Une quinzaine de dirigeants africains sont en effet les hôtes du président congolais, Denis Sassou-Nguesso, à ce sommet auquel Mohammed VI est convié en «invité spécial» en considération de ses efforts pour la protection de l’environnement en Afrique et son ferme engagement dans la défense d’une stratégie environnementale intégrée dans le continent.
Hier vendredi, s’était tenue à Kintélé, au nord de Brazzaville, une réunion ministérielle préparatoire du sommet africains qui traitera des volets de cet ambitieux projet environnemental et surtout des moyens de son financement.
Le Fonds bleu pour le Bassin du Congo est un fonds international créé aux fins du développement écologique dans une région qui constitue le deuxième poumon de la planète après la forêt de l’Amazonie.
Les dirigeants africains impliqués dans cet ambitieux projet ont le souci d’assurer un développement économique qui soit en harmonie avec les efforts de protection de l’environnement et de lutte contre les effets du réchauffement climatique que connaît la planète.
Ce 1er sommet s’inscrit surtout dans le prolongement de la Conférence mondiale sur le climat «COP22» organisée en novembre 2016 à Marrakech, au Maroc, en marge de laquelle, le Royaume chérifien avait abrité le Sommet Africain de l’Action consacré à la stratégie continentale commune en matière d’environnement.
Dès le départ, ce projet a été pleinement soutenu par le Souverain marocain, dont le déplacement à Brazzaville confirme son engagement et tout l’intérêt qu’il accorde aux questions de préservation et de protection de l’environnement en Afrique et à son développement socio-économique.
Le Fonds Bleu du Bassin du Congo devrait permettre aux Etats africains et particulièrement ceux de la sous-région du bassin du Congo, de passer d’une économie basée sur l’exploitation effrénée des forêts à une économie favorisant davantage une gestion rationnelle des eaux des fleuves et du patrimoine sylvestre de cette importante zone écologique du continent.