Le Fonds Monétaire International (FMI) a annoncé lundi l’abaissement des prévisions de croissance 2018 en Allemagne et en France, suite à une conjoncture moins favorable dans ces deux pays consécutive entre autres, à l’augmentation des prix du pétrole.
A présent, le FMI table sur une croissance de 1,8 % pour la France et de 2,1 % pour l’Allemagne, soit 0,3 point de moins que lors des dernières estimations parues en avril.
Selon Maurice Obstfeld, chef économiste au FMI, « l’environnement général est moins bon qu’il n’a été», a-t-il estimé lors d’une conférence de presse à l’occasion de la parution des prévisions mises à jour par le FMI. «Il y a plus d’incertitude politique en Europe qu’auparavant », a-t-il ajouté.
Dans le même ordre d’idées, le directeur adjoint au département de recherche du FMI, Gian Maria Milesi-Ferretti, a indiqué qu’à la suite d’un premier trimestre « faible » pour l’ensemble des pays européens de premier plan, hormis l’Espagne, il n’y avait pas de signe de véritable reprise au trimestre suivant.
Remarquant un ralentissement plus important que prévu de l’activité économique de la France et de l’Allemagne, l’institution de Washington a revu à la baisse ses prévisions de croissance économique 2018 pour ces deux pays.
Le FMI a également abaissé la prévision de croissance de la France pour 2019 à 1,7 % (-0,3 point). Par contre, cette institution a relevé celle de l’Allemagne à 2,1 % (+0,1 point).