Le Ministère japonais de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie (METI) a annoncé jeudi une légère croissance de la production industrielle en avril. Celle-ci a progressé de 0,2 %, tirée, en grande partie, par la construction automobile.
L’automobile a permis à la production industrielle de se maintenir dans la croissance. Car, de peu, ce dernier secteur n’allait pas en connaître ou, pire, signer carrément une régression. En fait, le gouvernement japonais a favorisé l’achat des véhicules à basse consommation énergétique. Pour ce faire, des subventions ont été versées et les ventes des automobiles ont été boostées. L’automobile japonaise s’est également mieux exportée vers des marchés étrangers à l’instar des USA. Résultat : les chaînes de production des véhicules motorisés ont dû augmenter leur rythme de travail. Sans cela, cette industrie n’aurait pas pu suivre la croissance du secteur. Par la même occasion, la production des pièces de rechange s’est améliorée. En dehors du secteur de l’automobile, la chimie et la machinerie électrique ont également contribué à la croissance de la production industrielle.
En raison d’un bon mois de mars (1,3 % de croissance), le METI attendait une meilleure progression de la production industrielle. Mais, les entreprises manufacturières ont connu une hausse des stocks, de 2 % globalement. Par conséquent, la production pourrait baisser de 3,2 % en mai et, à nouveau, côtoyer les hauteurs en juin avec 2,4 % de croissance prévue. Ces derniers mois, la production industrielle japonaise s’est distinguée par ses fluctuations : après avoir crû en décembre (2,3 %) et en janvier (0,9 %), elle avait fortement baissé en février (-1,6 %).