La Hong Kong and Shanghai Banking Corporation (HSBC) a estimé que l’activité manufacturière chinoise s’est à nouveau contractée en juin. Raison pour laquelle le gouvernement sera contraint à poursuivre ses mesures en vue de soutenir l’économie.
Il était de 48,2 en juin et de 48,4 un mois plus tôt. Il s’agit de l’indice PMI des directeurs d’achat calculé par HSBC. Quand cette jauge est inférieure à 50, cela correspond à une contraction. Le cas contraire – donc si l’indice PMI est supérieur à 50 – révèle une expansion. Pour éviter des contractions successives, le gouvernement chinois avait avalisé une baisse de taux d’intérêt en début juin. Mais, vraisemblablement, cette mesure n’a pas suffi. Aussi, HSBC tire des conclusions : « Alors que la demande externe a faibli et que la demande intérieure ne s’est pas améliorée de manière significative à la suite des mesures prises jusqu’ici, la croissance va probablement continuer à ralentir », a analysé Qu Hongbin, co-directeur du département de recherches économiques sur l’Asie de l’établissement financier. Ce dernier prévoit une croissance de 7,8 % au deuxième semestre 2012. Si cela s’avérait, ce serait moins que les 8,1 % du premier semestre et pire en comparaison des premiers semestres 2011 (9,2 %) et 2010 (10,4 %).
Néanmoins, M. Qu pense que le gouvernement chinois est capable de réagir : « Pékin a beaucoup de marge de manœuvre et de munitions, sous forme de mesures à mettre en œuvre pour éviter un atterrissage brutal. Nous nous attendons à des efforts d’assouplissement plus marqués au cours des prochains mois ».