« La vérité c’est qu’au terme de nos efforts, nous n’avons pas encore trouvé assez de points communs pour permettre la reprise de négociations formelles en relation avec le règlement du problème chypriote », a déclaré Antonio Guterres, lors d’une brève conférence de presse, après trois jours de réunions en Suisse.
Les Chypriotes-grecs continuent de soutenir la solution d’une réunification de l’île sous forme d’Etat fédéral alors que le président de la République turque de Chypre du Nord (RTCN) a proposé mercredi que le Conseil de sécurité des Nations unies reconnaisse deux Etats indépendants et égaux sur l’île méditerranéenne divisée entre communautés turque et grecque.
La Turquie, la Grèce et le Royaume-Uni, ont également participé aux discussions à Genève, représentés par leurs ministres des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, Nikos Dendias et Dominic Raab.
Chypre est divisée depuis l’invasion en 1974 du tiers nord par l’armée turque, en réaction à un coup d’Etat visant à rattacher l’île à la Grèce. La « République turque de Chypre du Nord » (RTCN) est reconnue uniquement par Ankara.