La Banque d’import – export des USA (Ex-Im Bank) va financer un vaste projet dans l’énergie renouvelable en Afrique du Sud. La signature du contrat devrait intervenir aujourd’hui mardi alors que la Secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton est en visite dans ce pays.
2 milliards de dollars américain. Telle est la somme que l’Ex-Im Bank va débourser pour financer cette initiative. Il s’agira d’exporter des produits d’énergie renouvelable des Etats-Unis vers l’Afrique du Sud, comme l’a annoncé dimanche Fred Hochberg, président de l’institution financière, devant la presse sud-africaine. Pour débattre des termes du contrat, une table ronde avait été organisée le même jour à Johannesburg entre les businessmen des deux parties.
Ainsi, l’Ex-Im Bank va s’engager avec la Société de Développement Industriel de l’Afrique du Sud. Et, dès sa signature, l’accord entrera immédiatement en vigueur. Cet engagement intervient dans le cadre de la visite d’Hillary Clinton dans le pays de Nelson Mandela, laquelle a pour but le renforcement des liens économiques entre les USA et l’Afrique du Sud. C’est carrément une opération reconquête dans la mesure où Pékin est devenu, entre temps, le principal partenaire commercial de Pretoria.
S’il y a un point commun entre les deux signataires de l’accord, c’est bien l’ambition. D’un côté, l’Afrique du Sud est confrontée à la vétusté de ses installations électriques, plus que jamais surchargées. Aussi, afin d’y remédier, elle s’est fixée un nouveau challenge, celui d’augmenter de 50 000 MW sa capacité électrique. De ce total, la part du renouvelable devrait être de 3 725 MW. De l’autre, les USA veulent rééditer leurs récents investissements colossaux dans les énergies vertes : « l’année dernière, nous avons été le plus grand bailleur de fonds pour l’énergie solaire en Inde, nous aimerions faire la même chose ici », a lancé M. Hochberg. Une phrase qui dit tout.