Après plusieurs appels implicites lancés aux pays émergents pour investir dans le Fonds européen de stabilité financière (FESF), principal instrument destiné à stopper la crise de la dette dans la zone euro, des sources diplomatiques ont indiqué que seule la chine était finalement prête à contribuer au fonds européen.
Il n’y a donc plus l’ombre d’un doute sur l’ouverture de la Chine et sur sa disponibilité à vouloir discuter avec les européens en vue de coopérer. Concrètement, la Chine disposerait déjà d’environs 500 milliards de dollars de dette publique européenne, ce qui ferait de lui un contributeur de choix dans le fonds européen de stabilité financière (FESF) en attendant que les dirigeants européens consentent à l’étendre aux investisseurs externes. Des experts français et allemands estiment que la motivation de la Chine, en l’espèce, est puisée dans sa volonté de diversifier son importante réserve de changes de 3.200 milliards de dollars, qui sont principalement libellés en billet vert.
Avec l’annonce surprise de la visite du directeur de la FESF, Klaus Regling, vendredi prochain en chine, il y a lieu d’envisager le début des tractations avec la Chine en observant simplement la pression mondiale qui repose continuellement sur l’Union Européenne pour qu’elle adopte rapidement un plan permettant d’enrayer la crise de la dette.
Cependant, en Chine, les pronostics semblent positifs au regard des publications des quotidiens chinois tels que le China Daily qui affirment que la Chine est partante pour contribuer au fond de secours mais seulement par le canal du Fond Monétaire International (FMI) pour plus de garanties.
Les prochains jours seront déterminants dans la crise de l’Eurozone car on connaitra à la fois la position officielle de la chine ainsi que le montant exact de son éventuelle contribution.