Des dizaines de décideurs, représentants de compagnies aériennes et hommes politiques de l’industrie aéronautique du monde entier ont fait le déplacement à Nairobi, la capitale du Kenya, pour participer du 13 au 15 mai, à la Conférence sur les services au sol de l’Association du transport aérien international (IATA), appelée à améliorer «la coopération, la sécurité et l’efficacité opérationnelle dans le secteur du transport aérien» à l’échelle mondiale.
Aux yeux du Directeur général (DG) de l’IATA, Willie Walsh, le marché africain de l’aviation civile «devrait croître de 3,7% au cours des 20 prochaines années», et entraînera des bénéfices économiques et sociaux substantiels, comme la création d’emplois et les transferts de technologie, ce qui nécessitera, a-t-il dit, «des infrastructures efficaces et compétitives en termes de coûts, une main-d’œuvre qualifiée, ainsi que la neutralité carbone d’ici 2050».
Pour sa part, le DG de la Kenya Airways, Allan Kilavuka a salué à l’ouverture de cette Conférence, l’apport de l’aviation civile de son pays à la formation du PIB national, précisant que le secteur kenyan de l’aviation, y compris les chaînes d’approvisionnement, les dépenses des employés et les activités touristique, a contribué à l’économie à hauteur de 425 milliards de shillings kenyans (environ 3,3 milliards de dollars ) en 2023.
Et de rappeler que son Etat ambitionne de renforcer la position du Kenya en tant que plaque tournante du commerce et du tourisme en Afrique de l’Est, dont il est la locomotive économique.