La communauté internationale a mis en place des sanctions variées pour contraindre la République Islamique d’Iran à stopper sa politique nucléaire décriée. Les Etats-Unis, à la tête, ont annoncé jeudi avoir ajouté à leur liste noire une compagnie maritime et une banque accusées d’aider l’Iran à échapper à ces dites sanctions en matière de vente de pétrole et le transfert de fonds.
Au fur et à mesure, l’Iran devient de plus en plus isolé sur la scène internationale et le pays se tourne vers les voies non ordinaires pour se désenclaver. Ainsi des acteurs de l’ombresont utilisés pour maintenir son accès au système financier mondial. Depuis plusieurs années, les Occidentaux, Etats-Unis en tête, imposent un arsenal de sanctions contre l’Iran afin d’empêcher Téhéran de se doter de l’arme atomique sous le couvert de son programme de développement de l’énergie nucléaire.
L’entreprise concernée est la société maritime Sambouk Shipping FZC,qui est accusée d’être utilisée pour acheminer et transférer du pétrole iranien vers d’autres embarcations afin de le vendre en en masquant l’origine, a expliqué le Trésor américain dans un communiqué.
Le domaine bancaire est aussi indexé par les autorités américaines. En effet, ces dernières viennent d’annoncer avoir placé sur leur liste noire la Banque binationale irano-vénézuélienne (IVBB), soupçonnée d’acheminer des fonds vers la Banque d’Iran de développement de l’export, en dépit des sanctions qui frappent déjà cet établissement.
En effet, plusieurs millions de dollars transitent par des banques déjà sur liste noire, comme Bank Of Kulun, une banque chinoise.Aux termes de ces nouvelles sanctions, les ressortissants ou entreprises américaines ont l’interdiction d’engager la moindre transaction avec ces deux entités, dont les éventuels avoirs aux Etats-Unis sont par ailleurs gelés.