Dans le cadre d’un projet estimé à 4,8 milliards d’euros (6,4 milliards de dollars), la compagnie nationale du Qatar, Qatar Petroleum et le géant pétrolier Anglo-néerlandais, Shell ont signé une entente pour la construction d’un grand complexe pétrochimique. La signature de cet accord coïncide avec le 20e congrès mondial du pétrole (World Petroleum Congress), réunissant les ministres du pétrole et présidents des grandes compagnies mondiales de lundi à jeudi à Doha, la capitale qatari.
Dans un communiqué commun, les deux parties ont précisé que, conformément aux dispositions de cette entente, Qatar Petroleum aura une participation de 80% d’équité dans le projet tandis que les 20% restants seront détenues par Shell dès le début de l’exploitation de l’immense site gazier et pétrolier de Ras Laffan, ville traditionnellement dédiée à l’industrie du gaz naturel liquéfié. Selon les propos du ministre qatari de l’énergie, Mohammed Saleh Al-Sada, ce projet s’inscrit dans le cadre d’une stratégie consistant à améliorer et à varier l’industrie pétrochimique du Qatar de manière à ce qu’elle soit en mesure de produire des produits pétrochimiques à cout compétitifs qui pourront, par la suite, être commercialisés dans les marchés de croissance en Asie. Dans la longue liste des retombés économiques évoqués par le ministre qatari de l’énergie pour les prochaines années, on peut retenir la création d’emplois pour environs 52 000 personnes qui viendront d’une soixantaine de pays.
Aspirant à devenir un important producteur mondial de produits pétrochimiques, le Qatar, troisième réserve mondiale de gaz avec plus de 25 000 milliards de m3, a encore besoin d’une expertise et de la technologie nécessaire pour mener avec succès ces projets.
c’est un bon projet et j’aimerai bien aller travailler labas