Singapour est devenu la première source des Investissements directes étrangers (IDE) en Inde, en détrônant ainsi l’Ile Maurice qui a pendant longtemps occupé cette place.
D’après les dernières données du département indien de la politique et de la promotion industrielles, au cours de l’année financière 2013-14, les entrées d’IDE sur le territoire indien en provenance de la ville-Etat, ont augmenté de près de 6 milliards de dollars, contre seulement 2,3 milliards de dollars l’année précédente. La part d’IDE singapouriens en Inde qui ne représentait que 12% du total des entrées depuis les années 2000, a maintenant presque atteint le quart des investissements directs étrangers.
Tout au long de cette période, l’Ile Maurice a été la principale source d’IDE en Inde avec un taux record de 36%. Cela s’expliquait essentiellement par les nombreux avantages fiscaux existant entre les deux pays et qui ont fait de Maurice une sorte de point de transit très attractif pour de nombreux investissements internationaux en direction finale de l’Inde.
Selon les experts, c’est l’accord de coopération économique globale tendant à éviter la double imposition entre l’Inde et Singapour qui a stimulé la croissance des IDE en provenance de ce dernier. Dans le même temps, les entrées d’IDE en provenance de Maurice ont commencé à reculer sous l’effet des règles générales « anti-évitement » et la crainte d’un possible renforcement de la lutte contre l’évasion fiscale. Mais cela ne devrait pas bouleverser sérieusement l’acheminement des flux financiers entre ces pays.
De son côté, le Royaume-Uni a ravi sa place au Japon en redevenant le troisième investisseur en Inde avec 3,2 milliards de dollars en 2013-14, alors que les Etats occupent la cinquième position.