Le ministre sud-coréen de l’Infrastructure et des technologies ainsi que son homologue du Commerce et de l’industrie ont dévoilé la semaine dernière quelques aspects de leur plan pour développer l’impression 3D, une stratégie qui devrait avoir des retombées notables sur l’économie du pays.
L’impression 3D ou fabrication additive est actuellement une technologie qui reste majoritairement professionnelle, industrielle même. L’Etat sud-coréen envisage d’encourager le développement de l’impression 3D grand public à moyen terme, la faire entrer dans les foyers sud-coréens de manière à ce qu’elle leur permette de fabriquer des objets intelligents qu’ils commanderont en ligne, par commande vocale, ou commande par device intelligent. L’impression 3D fait partie des quatre axes selon lesquels les autorités sud-coréennes envisagent d’assurer l’avenir de leur infrastructure technologique, déjà bien avancé, avec l’Internet des Objets, le Big Data et le e-commerce.
Ces quatre technologies doivent permettre au pays de rentrer dans l’ère d’une production industrielle digitale et agile. Après le développement de l’impression 3D, une phase de « production basée sur des commandes à distance » sera lancée pendant deux ans environ pour faciliter l’accès de ces technologies dans le cadre du e-commerce par exemple. Enfin, la dernière phase de ce plan est le « service à intelligence intégrée » qui doit garantir une intégration naturelle de l’acte d’achat d’objets personnalisés dans la vie de tous les jours grâce à une communion entre ces quatre technologies.
La mise en œuvre de cette stratégie devrait se faire sans entrave majeure, le pays investissant lourdement et depuis de nombreuses années maintenant,dans son infrastructure technologique. La lourdeur et l’importance de cette infrastructure suffisent à justifier l’implication de l’Etat.