Le président français, François Hollande est arrivé ce lundi à Pékin, pour une visite officielle de deux jours en Chine, première étape d’une tournée dans la région au cours de laquelle, le président français poursuivra sa campagne contre le réchauffement climatique, à un mois de la COP 21, la conférence des Nations unies sur le climat dont la France assurera la présidence.
Pour cette épineuse question, la Chine était une étape incontournable pour le chef de l’état du pays hôte de la COP 21. L’empire du Milieu occupe le haut du podium en matière de réchauffement climatique, puisqu’il est le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre depuis 2006, devant les Etats-Unis, avec 25% du total des émissions.
Dans le processus de négociations multilatérales instauré par la CCNUCC (Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques), Pékin peut également jouer un rôle clé. Associé au groupe dit 77, une coalition de 133 pays qui concentre tous les pays en développement, la Chine peut entraîner dans sa roue beaucoup d’Etats réticents à signer à Paris, un accord destiné à maintenir le réchauffement sous la barre des 2°C mais dont les contours sont encore flous.
Une déclaration commune est attendue à l’issue de la rencontre entre le président français et son homologue chinois à Pékin pour envoyer un nouveau signal positif avant le rendez-vous de Paris fin novembre.
Après la Chine, le président français s’envolera le 3 novembre pour la Corée du Sud, avant de regagner le 4 novembre à Paris. Sa tournée à travers le monde pour préparer le terrain à la conférence sur le climat de Paris, l’a déjà conduit depuis le début de l’année aux Philippines, aux îles du Pacifique, aux Caraïbes, en Afrique subsaharienne et en Islande.