La Chine a inauguré samedi dernier, le pont en verre le plus haut et le plus long du monde bâti au-dessus d’un ravin de la province de Hunan, dans le sud du pays.
Entièrement transparent, large de six mètres, long de 430 mètres et suspendu à 300 mètres de haut, cet ouvrage aura coûté au gouvernement chinois 3.4 millions de dollars.
Conçu par l’architecte israélien, Haim Dotan, déjà auteur de plusieurs grands édifices en Chine, le pont est composé de 99 panneaux de verre à triple épaisseur par lesquels les visiteurs pourront avoir un aperçu du vide.
Selon un responsable de la zone touristique de Zhangjiajie, parc national dans lequel est situé le pont, cité par l’agence Chine nouvelle, le pont peut accueillir 800 personnes simultanément et 8.000 personnes par jour pourront l’emprunter. Les touristes devront réserver un jour à l’avance leu billet de passage, dont le montant est fixé à 18 euros.
Les autorités chinoises prévoient d’organiser des spectacles de mode sur le pont en verre qui est équipé également d’une plateforme pour des sauts à l’élastique. Pour prouver la solidité du pont achevé depuis décembre, les autorités chinoises ont organisé en juin, un évènement pendant lequel un panneau de verre était frappé par une masse plusieurs fois, et une voiture pleine de passagers l’a emprunté à plusieurs reprises.
Mais cette solidité prouvée n’exclue pas la prudence, surtout qu’en octobre dernier, des fissures signalées par des touristes sur un autre pont en verre situé dans le parc de Yuntai Mountain, dans la province du nord du Henan avaient entraîné sa fermeture au public. Les talons à aiguilles sont interdits, de même que les appareils photos et les barres à selfie, pour éviter les chutes d’objets pouvant endommager la structure.