Le constructeur automobile américain General Motors (GM) compte annoncer ce mardi, un investissement d’un milliard de dollars dans ses usines implantées sur le sol américain, rapportent des médias.
General Motors a tenu à souligner que cette décision a été prise compte tenu des facteurs commerciaux et non politiques. Pourtant, le président élu américain, Donald Trump avait menacé début janvier, d’imposer une «lourde taxe frontalière » au plus grand constructeur automobile américain GM, tout en lui reprochant de produire certains de ses modèles Chevrolet Cruze sur le territoire mexicain.
De son côté, Craig Glidden, directeur juridique chez General Motors, a assuré, dans les colonnes du Wall Street Journal, que tout nouvel investissement est issu d’un projet de longue date et ne constitue, en aucune façon, une réaction aux menaces du futur locataire de la Maison-Blanche.
Quoi qu’il en soit, cet investissement permettra au groupe GM de créer ou de conserver plus de 1.000 postes d’emploi aux Etats-Unis. Par ailleurs, ce constructeur automobile a d’autres projets pour appuyer l’emploi dans le pays de l’Oncle Sam, dont, entre autres, le recrutement d’ingénieurs locaux.
General Motors dispose de plus de 40 sites de production sur le territoire américain. L’année dernière, ce constructeur automobile avait annoncé des investissements de 2,9 milliards de dollars aux Etats-Unis. En parallèle, General Motors a décidé, depuis novembre dernier, de supprimer 3.300 emplois dans trois usines américaines.
Sa directrice générale, Mary Barra, a confié lundi à la presse qu’elle serait présente à l’investiture du 45è président américain, Donald Trump, prévue pour vendredi prochain, et a déclaré vouloir travailler avec lui.