Devant les parlementaires de son pays réunis au Palais des Gouverneurs de Porto-Novo ce 21 décembre, le Président Patrice Talon a mis en avant les grosses réalisations accomplies en cette 2ème année de son second et dernier quinquennat, mettant en vantant notamment les exploits dans les domaines économique et social.
Dans son message sur l’état de la Nation, le président Patrice Talon s’est voulu rassembleur, tout en s’attardant sur des avancées socio-économiques «indéniables» réalisées sous sa présidence depuis 2016.
«Qui ne voudrait pas, que l’amélioration de nos conditions de vie soit durable et planifiée sur plusieurs générations? C’est pour ces raisons que nous avons introduit devant vous, un projet de loi-cadre sur la planification du développement et l’évaluation des politiques publiques et que nous avons lancé le processus de formulation de la ‘Vision Bénin 2060’ par laquelle nous projetons notre pays dans le temps, à l’horizon de ces cent ans d’âge», a relevé l’ex-homme d’affaires devenu dirigeant.
«Malgré nos tendances politiques différentes qui font que nous pouvons diverger sur les méthodes, l’on devrait être unanimes pour tirer la conclusion que patiemment, avec méthode et sérieux, le Bénin se construit sans tapages, sans poses de premières pierres, sans premiers coups de pioche et que sais-je encore!», s’est félicité dans la foulée le Président béninois.
A l’horizon 2026, le Chef d’Etat et chef de l’exécutif béninois souhaite léguer à son successeur un pays «davantage plus moderne» que celui dont il a hérité en 2016.
«Le Bénin se construit et les résultats sont de plus en plus visibles. Ne pas le reconnaître, c’est minimiser voire ignorer les efforts qu’ensemble nous fournissons pour nous donner un destin aux couleurs de nos attentes», a fait remarquer Patrice Talon.
«Le mérite appartient donc aux Béninoises et aux Béninois de toutes conditions, de toutes nos communes, de tous nos villages et quartiers de ville; sans oublier ceux de la diaspora. Et c’est eux que je voudrais remercier pour finir mon propos, qu’ils soient des champs, des marchés, du monde artisanal ou industriel, de l’Administration publique ou privée, ou encore de la Société civile», a conclu ce magnat du commerce cotonnier en Afrique sur un ton de rassembleur et protecteur.