La première édition de la «Semaine nationale de la microfinance» s’est ouverte ce 22 septembre à Cotonou (capitale) sous le thème : «La Finance inclusive en Afrique face aux défis climatiques et sécuritaires».
Durant sept jours d’échanges, les travaux de cette «Semaine nationale de la microfinance» se donnent l’objectif de mutualiser les expériences et innovations afin de relever les défis de l’inclusion financière.
S’exprimant à l’ouverture des travaux, le ministre béninoise des Affaires sociales et de la Microfinance, Véronique Tognifodé a fait observer que cette première édition invite «les acteurs du secteur à réfléchir ensemble sur la manière dont la microfinance peut renforcer la résilience économique, soutenir les femmes et les jeunes, et stimuler l’entrepreneuriat dans un contexte marqué par des chocs environnementaux et sécuritaires».
Cet événement se tient au moment où le Bénin s’est érigé en pionnier de l’inclusion financière en Afrique de l’Ouest, avec un stock d’IMF (Institutions de microfinance) agréées qui est passé «de 52 en 2012 à 107 en 2024, et les points de service de 482 à 927 sur la même période», présentent des chiffres officiels.
La clientèle des IMF qui se recrute même en zone rurale s’élève aujourd’hui au Bénin, «à près de 3,9 millions de personnes, soit plus de 60% de la population adulte du pays, dont près de la moitié sont des femmes», s’est félicité l’exécutif béninois.